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Publié par Jean-Paul Auvolat

Dernièrement, un article publié dans Linkedin, disait ceci :

« Lorsque l'on voit cette image, comment ne pas avoir le coeur serré, oser se plaindre de "perte de liberté" : C faire 1 affront à ces enfants de Kaboul qui ne connaissent pas la joie d'être libres, d'aimer jouer, rire....
Comment se plaindre, devant la détresse de ce petit garçon ? »

Le commentaire s'appuie sur cette image forte :

 

Sans juger de l'origine de la photo, de la situation, du contexte etc. mais simplement sur le fait de lire et d'entendre de façon récurrente  l'adage :

« ...oser se plaindre de "perte de liberté" alors que d'autres situations sont beaucoup plus dramatiques »,

...nous pourrions pousser un peu plus en avant cette question.

 

Alors comme pire il y a eut (hélas) et pire il y a (hélas), [nous pourrions penser par exemple aux camps de redressement au Xinjiang en Chine, où plus d’un million de Ouïghours et membres d’autres minorités musulmanes sont ou ont été détenus (1)], alors est-ce un faire valoir à se taire pour changer là ou l'on peut agir et la où l'on doit ?

 

Avoir de la compassion et de la solidarité pour d'autres lieux et d'autres contextes que les nôtres, n'empêchent pas de ressentir d'autres injustices ou d'autres besoins d'écoutes, voire de changements.

Toutes ces vues et ces postures sont relatives entre elles et cependant avec leurs valeurs propres, justement, parce qu'elles sont relatives entre elles.

 

 

Cependant elles ont aussi leurs places et leurs fonctions dans ce grand échiquier, sinon la seule référence résultante serai le pire à disposer du monopole de la souffrance, et de ce fait à en vouloir éteindre les mineures qui sont également à gérer.

Sur un autre registre et dans la même idée, c'est comme s'il n'y avait que la médaille d'or des jeux Olympiques qui valait, alors que des millions de pratiquants n'atteindront évidemment jamais ce niveau dans leur vie. Et pourtant, tous ces pratiquants et sportifs se battent, se dépassent, et défendent leurs participations et leurs contributions à être meilleurs dans le cadre de leurs jeux respectifs.

Alors que les ainés n'étouffent pas les plus jeunes qui doivent aussi apprendre et rectifier dans leurs cours, et que ces mineurs ne s'arrogent pas la vedette et la primauté de tout, humilité oblige.

Il y a à œuvrer pour chacun, sans mépris, ni condescendance, en priorisant les évènements selon notre conscience du moment, le contexte, et selon nos possibilités d'actions.

...et il est arrivé que des situations conflictuelles injustes, mais mineures au regard d'autres plus terribles, ne se soient enflammées et de devenir les pires, après qu'elles aient simplement été rectifiées à temps !

 

RFBCN211004-2

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